S'il vous fallait définir une échelle de réforme structurelle située entre zéro et cent – zéro : rien n'est fait, cent : tout est fait –, à quel niveau de cette échelle situeriez-vous l'effort actuel de réforme structurelle de la France ? Vous avez souligné à quel point il était important de réduire le niveau de nos cotisations sociales : que pensez-vous du mix actuel français qui allie la mobilisation d'économies budgétaires à des augmentations d'impôts, afin d'assurer le rétablissement de nos finances publiques ? Paraît-il envisageable aux yeux de la Commission européenne qu'une partie du financement de la réforme des retraites soit assurée par une augmentation de nos cotisations sociales ?
Quant à la gouvernance économique, s'agissant aussi bien de l'union monétaire que de l'union bancaire, vous avez tout à l'heure assumé la dimension fédérale de cette gouvernance : quels mécanismes pourriez-vous proposer ?
Pourriez-vous commenter les résistances – peut-être plus fortes qu'on ne les avait anticipées – à la mise en place, dans le cadre d'une coopération renforcée, d'une taxe sur les transactions financières à l'échelle de certains pays européens ? Cette initiative de la Commission européenne rencontre en effet de fortes objections.
Quelle est enfin la position de la Commission européenne dans le débat relatif à la politique menée par la Banque centrale européenne – en particulier quant à sa volonté de couvrir un champ assez vaste d'hypothèses économiques et d'apporter une garantie absolue ?