Alors que les « sous-métropoles » ne sont pas visées par des dispositifs spécifiques, je déplore, s'agissant de Strasbourg – même si je trouve utile d'affirmer son statut de capitale européenne –, que le sort des communes membres de la métropole ne soit pas réglé : aucun dialogue n'a été engagé avec elles pour savoir comment elles seront représentées au sein du conseil métropolitain, quelles seront leur place et la répartition des compétences, ou comment s'organisera le projet commun sous-tendant la création de cette nouvelle structure. Ces questions restent en suspens : on ouvre donc une boîte de Pandore en mettant à mal des dispositifs qui fonctionnent bien. Nous avons ainsi, sur une partie de l'agglomération, un syndicat des eaux qui fonctionne très bien et pourrait s'inquiéter de voir disparaître de ses membres un certain nombre de communes dont il a la charge.
En outre, ce texte rajoute une complexité supplémentaire.