Ce projet de loi divise et inquiète, alors qu'il devrait au contraire nous rassembler et nous permettre de simplifier le millefeuille administratif français. Comme souvent depuis le début de la législature, nous travaillons dans la précipitation, sans disposer d'une étude d'impact aboutie. L'état de notre pays impose pourtant des réformes structurelles importantes.
Permettez-moi de me faire le porte-parole de députés lyonnais qui ne sont pas membres de notre commission. Si un consensus existe sur la création d'une collectivité nouvelle, qui permet d'apporter des améliorations techniques et davantage de lisibilité à l'action publique, ils considèrent qu'elle ne donne pas lieu à une métropole de rayonnement européen. Par ailleurs, ces améliorations sont obtenues au prix d'une augmentation de la dépense publique, puisque l'on crée une collectivité nouvelle – et non un EPCI. Les modalités d'élection de ses élus ne sont pas encore connues avec précision. Nos collègues regrettent cette méthode expéditive et l'absence d'étude d'impact sur ce projet.