Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 3 juillet 2012 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration — Déclaration de politique générale du gouvernement

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

C'est pourquoi je demanderai au Parlement de se prononcer sur l'ensemble des textes issus de cette renégociation : le pacte de croissance, la taxe sur les transactions financières, la supervision bancaire et le traité de stabilité budgétaire. (« Ah ! » sur les sur les bancs du groupe UMP.)

Mesdames et messieurs les députés, les nations ne vont pas disparaître, il n'y aura pas de dilution de notre identité. Mais notre devoir est de dire que dans le contexte de la mondialisation, notre avenir est indissociablement lié à celui de nos voisins avec lesquels nous partageons une culture et un modèle social.

La relation franco-allemande occupe à cet égard une place centrale. Vous connaissez ma conviction personnelle sur cette relation qui demeure le socle de la construction européenne, car l'histoire nous a donné une responsabilité particulière. Ouverts aux autres pays de l'Union, qui demandent légitimement leur part d'initiative dans la décision, nos deux pays permettront à l'Europe de progresser. Ce Conseil l'a prouvé : chaque fois que la solidarité avance, l'intégration politique devient possible. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Voilà, mesdames et messieurs les députés, résumés en quelques mots les voies et les outils qui nous permettront de retrouver des marges de manoeuvre (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) et d'assurer le redressement dans la justice.

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