Ne vous semblerait-il pas légitime que le Parlement puisse saisir directement l'ANSES ?
Des études américaines ont montré que le triclosan, présent dans de nombreux produits d'usage courant, était un perturbateur endocrinien : ne craignez-vous pas que l'on doive faire face à un nouveau scandale de santé publique au moment où l'Organisation mondiale de la santé considère les perturbateurs endocriniens comme une menace de dimension mondiale ? Que fait l'ANSES sur ce point ?
À la fin de l'année dernière, vous aviez admis devant nous l'insuffisance de vos études sur le maïs NK 603 Monsanto : où en êtes-vous sur cette question ?
Vous n'avez jamais été à ce jour saisi de la question du gaz de schiste, qui me semble pourtant relever de votre compétence. Qu'en pensez-vous ?
Bénéficie-t-on d'une vraie tutelle quand on relève de cinq ministères différents, dont les objectifs sont souvent opposés ?
Quelle est selon vous la meilleure voie de coordination européenne et internationale pour faire face à l'ensemble de ces risques ?