Intervention de Jean-Louis Roumegas

Réunion du 25 juin 2013 à 17h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

Je vous remercie pour votre présentation, ainsi que pour votre contribution déjà ancienne au travail des parlementaires. Vous avez ainsi nourri très utilement nos travaux sur les lanceurs d'alerte ou sur le bisphénol. Le travail accompli par l'ANSES a même inspiré la création de la Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé publique et d'environnement

Ne pensez-vous pas que l'ANSES devrait renforcer sa communication pour rétablir la confiance de nos concitoyens envers l'industrie et la science ?

Au vu de ce qui s'est passé s'agissant du bisphénol A ou des perturbateurs endocriniens, la coopération avec les agences européennes semble plus problématique que vous le dites. Croyez-vous que la France puisse préserver l'indépendance de son dispositif d'évaluation des risques sanitaires par rapport à une expertise européenne qui me semble plus soumise aux lobbies ?

La science veut des certitudes, que nous, les politiques, ne pouvons pas attendre : lorsqu'il s'agit de protéger les populations, la présomption de l'existence d'un risque suffit pour prendre des décisions. Par ailleurs, les scientifiques travaillent au cas par cas, alors que les politiques ont besoin d'une approche globale. Votre doctrine intègre-t-elle ces différences ?

Enfin quels liens entretenez-vous avec l'INSERM ?

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