La veille sanitaire active est importante pour la protection de nos concitoyens.
L'étendue des compétences de l'agence pose inévitablement la question de ses moyens dans le cadre budgétaire contraint que nous connaissons, d'autant que l'ANSES doit s'acquitter de la tâche compliquée de communiquer sur son travail : les scandales qui soulignent les échecs de la prévention sont très médiatisés alors que le travail en amont pour les éviter ne l'est pas.
L'inscription du principe de précaution dans la Constitution est une particularité française susceptible, selon moi, d'entraver notre avancée dès lors que les autres pays européens ne font peut-être pas preuve de la même rigueur dans son application. Je n'entends pas là remettre en cause ce principe mais je sollicite l'avis d'un expert sur les difficultés que peut poser son application.