Non, madame ! Ce qui compte, ce qui reflète les choix exercés par une majorité, c'est le déficit structurel. C'est intelligent, parce que cela laisse jouer les stabilisateurs automatiques et laisse au budget le soin d'amortir les chocs. C'est intelligent, parce que cela respecte le vote du Parlement : personne, au sein de cette assemblée, ne vote un taux de croissance, mais des mesures, que l'on retrouve, évidemment, dans le déficit structurel. Enfin, quand on retrouvera une situation normale, cela permettra de savoir exactement où l'on en est. Si vous aviez fait cela en 2007, la France ne serait pas dans la situation que l'on a trouvée