Il y a renoncement sur les prévisions de croissance : j'ai bien entendu ce que Pierre-Alain Muet a dit, mais alors que le programme de François Hollande prévoyait 0,5 % de croissance, celle-ci aura finalement été nulle.
Il y a renoncement aux économies sur la dépense publique : ce n'est pas à vous que l'on doit la majeure partie de la réduction des dépenses publiques mais bien à la majorité précédente. Permettez-moi de citer les propos de Didier Migaud : « La Cour constate en la matière qu'une part de ces économies repose sur l'effet en 2013 des mesures prises sous la législature précédente dans le cadre de la RGPP, en particulier des réductions d'effectifs opérées en 2012 ».
Il y a renoncement sur la compétitivité : vous avez préféré votre boîte à outils à l'arsenal proposé par Louis Gallois.
Il y a renoncement sur le pouvoir d'achat, puisque celui-ci a enregistré une baisse historique de 0,9 % en 2012.