En juillet 2012, nous avons dû faire face à un dilemme : lancer notre projet politique, qui répondait aux attentes de la majorité des Françaises et des Français, tout en tenant compte de la dégradation régulière des comptes depuis dix ans. La dette atteignait plus de 1 800 milliards d'euros et la dégradation des comptes pour l'année 2012 était plus forte qu'initialement prévu dans le cadre du budget par le gouvernement Fillon.
Nous n'avions d'autre choix que d'augmenter les recettes et poursuivre la diminution de certaines dépenses en veillant à l'orientation de notre politique. Le déficit a été ramené à 4,8 % en 2012 contre 6,7 % en moyenne lors des trois dernières années de gouvernement UMP.