En juillet 2012, la gauche a remis l'école au coeur des priorités publiques et elle fournit un effort exceptionnel d'embauche de 60 000 enseignants pour les cinq prochaines années.
La loi rectificative budgétaire, adoptée en juillet 2012, a pris en compte cette volonté politique. Malgré un ralentissement économique, des rentrées fiscales moins importantes que prévu et des dépenses non prévues, indépendantes de notre volonté mais dont la précédente majorité est responsable, le déficit a été contenu à 4,8 % du PIB. C'est un tour de force qui mérite d'être souligné pour un gouvernement trop souvent taxé de laxisme, à tort, sur les bancs de la droite.