Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, j'avais prévu d'intervenir dans la discussion générale du débat d'orientation des finances publiques au sujet de l'équilibre budgétaire et des choix présentés à la représentation nationale dans le cadre de la loi de finances 2013. Mais en écoutant le ministre Moscovici et, une fois de plus, M. Muet, qui était mon partenaire de jeu lorsque nous débattions à fronts renversés à la commission des finances, je ne peux m'empêcher de raconter une autre histoire que celle qu'ils ont contée. M. le ministre des finances nous appelle à lutter contre l'amnésie : je le prends au mot afin qu'une telle lutte soit totalement partagée et que nous soyons à l'unisson sur le sujet.
Vous avez raconté, monsieur le ministre, une histoire sur la situation que vous avez trouvée lorsque François Hollande et le gouvernement Ayrault sont arrivés au pouvoir, qui était en réalité une histoire sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans l'endettement du pays, sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans l'aggravation des déficits, sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans l'aggravation des déficits, sur la responsabilité quasi personnelle de Nicolas Sarkozy dans l'augmentation du chômage, une histoire du déclin, du désastre européen, du problème de la Grèce et de l'enchaînement cruel qui a menacé notre monnaie unique.