Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, la situation des finances publiques et sociales de notre pays est difficile, il ne s'agit pas ici de le nier.
Les raisons de cette situation sont bien connues. Le poids du passé d'abord, et notamment l'ampleur de la crise de 2008, dont les effets ne sont pas encore effacés. Cependant, la crise n'explique pas tout puisque, depuis de nombreuses années, la Cour des comptes souligne l'importance de la part structurelle de nos déficits publics, à la fois sous la présidence de Philippe Séguin – Nicolas Sarkozy était alors Président de la République – et sous celle de Didier Migaud.
Dans l'une de ses dernières auditions devant la commission des affaires sociales, monsieur Séguin avait dit, en se tournant vers la majorité d'alors, devenue l'opposition d'aujourd'hui…