D'autre part, si les dépenses publiques ont continué à croître l'année dernière, elles l'ont fait à un rythme sensiblement inférieur – plus 0,2 % en volume – à celui constaté au cours des cinq dernières années, quand la droite était au pouvoir, qui s'élevait à plus 1,7 % en moyenne. Pour ce qui est des seules dépenses de l'État, elles ont connu une baisse très significative l'année dernière – alors que la précédente majorité nous avait presque fait oublier que c'était possible.
Le Gouvernement a fait du retour à l'équilibre structurel des comptes publics d'ici la fin de la législature sa ligne de conduite. Les décisions prises porteront l'effort structurel en 2013 à un niveau inédit – 1,9 point de PIB –, permettant de ramener le déficit structurel aux environs de 2 %. Si, pour 2014, l'effort programmé est plus mesuré – 1 % de PIB –, il convient d'insister sur le fait que l'essentiel de l'effort s'appuiera sur des économies en dépenses.
Pour ce qui est de l'État, l'objectif de dépenses hors dettes et pensions est abaissé de 1,5 milliard d'euros par rapport à l'objectif initial d'une stabilité en valeur. Je rappelle à ceux qui jugent cet effort insuffisant qu'il s'agit au contraire d'un effort sans précédent au regard des circonstances très défavorables. Durant le précédent quinquennat, le vôtre…