Mes collègues rapporteurs ont répondu aux questions posées. Mais elles traduisent bien la difficulté de la mission, car nous nous les sommes aussi posées … Notre détermination ne doit pas nous faire oublier la modestie. S'il est un secteur où l'État a abandonné une partie de ses prérogatives, globalement du moins, par la voie de la délégation de service public, c'est bien celui du sport. Notre travail doit donc être poursuivi en étroite collaboration avec le monde du football, au niveau français mais aussi européen ou international. Je m'associe complètement à ce que vient de dire Mme Marie-George Buffet, il faut bien commencer. Si l'on craint de gêner le football français, c'était déjà le cas avec la loi antidopage pour un certain nombre de sports en France… Depuis vingt ans, on a mené une politique de l'autruche. Collectivement, soyons déterminés à sortir la tête du sable. Le football ne peut plus continuer à fonctionner comme cela, au risque de conséquences néfastes, tant pour cette discipline que pour le reste de la société. Un certain nombre de nos propositions vont donc dans le sens d'une réappropriation du sport par la puissance publique.