Pour paraphraser Karl Marx, les hommes ne savent pas toujours l'histoire qu'ils font.
Les nombreux députés « secs », c'est-à-dire sans autre mandat électif, prouvent chaque jour qu'on peut être un bon député en n'ayant aucun mandat local. Il n'y a aucun doute là-dessus.
La question est ailleurs, mes chers collègues. J'admire profondément le travail des députés « secs » ; je sais le temps qu'ils consacrent à leur circonscription, sans avoir l'assise institutionnelle du député-maire ni le soutien d'une collectivité locale. Mais quelles que soient ses qualités, le député « sec » restera un député faible, en rivalité avec les élus locaux, et en concurrence avec eux lors des élections législatives.