Mais, en tout en état de cause, ils ne cumulaient pas et leur ancrage dans la réalité du terrain était, pour le premier d'entre eux, né de l'histoire. Ce n'est donc pas un argument lié à l'histoire de la Ve République.
D'ailleurs, son Premier ministre Michel Debré – l'un des auteurs majeurs, si ce n'est le principal, de notre constitution – était favorable au non-cumul, parce qu'il pensait que la préservation de l'équilibre des institutions de la Ve République nécessitait de donner ce temps indispensable aux parlementaires. Votre argumentaire ne tient donc pas. Il existe une tradition, dont je ne conteste pas la réalité. Elle fait partie de notre vie politique et je l'ai rappelée avec d'autres. Nous avons eu un certain nombre de responsabilités, mais je crois qu'il est temps de tirer les leçons de la décentralisation.