…mais, aujourd'hui, nous devons nous renforcer avec l'Europe tout entière. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je voterai ce traité sans difficulté. Le seul fait nouveau, c'est que François Hollande a insufflé quelque chose en Europe (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), et je ne parle pas simplement des 120 milliards demandés pour la croissance. Son accession au pouvoir n'a pas été la déflagration annoncée par M. Juppé. Bien au contraire, elle a été une reprise de confiance dans l'action publique européenne. C'est ce tournant qu'il faut faire fructifier dans les années qui viennent. Aujourd'hui, ne vous en déplaise, nous avons un retour de l'action publique et du pilotage public en Europe. Je comprends que cela vous gêne, vous qui avez théorisé l'inverse pendant des années. Voilà pourquoi, aujourd'hui, il faut que la France pousse l'avantage.
Mais le vrai problème que nous avons, c'est que la France doit d'abord se désendetter et se redresser. Ce n'est pas la peine de faire du traité un épouvantail. Notre souci est que nous avons à ce jour 91 % du PIB d'endettement public…