Tout ce qui a été dit est juste : ce rapport est excellent et le président et le rapporteur ont très bien travaillé. Je me réjouis moi aussi de la création de cette mission. Lors de la précédente mandature, je me souviens d'avoir accueilli des délégations de travailleurs migrants âgés, sans avoir été en mesure de leur répondre. Je me réjouis donc que ce rapport existe, que quatre-vingt-deux propositions aient vu le jour et que l'on puisse avancer sans perdre de temps.
Ces quatre-vingt-deux propositions peuvent être hiérarchisées dans le temps et selon les priorités gouvernementales. Mais il faut les mettre en oeuvre : un rapport n'a pas vocation à rester lettre morte. Une fois que nous l'aurons adopté, notre rapport sera remis au Président de l'Assemblée nationale. Il serait peut-être bon d'y préciser, en annexe, quels sont les ministères concernés. Dans quelques mois, nous pourrions faire le point avec le ministre des relations avec le Parlement pour voir où l'on en est, concrètement, de ces propositions.
Enfin, un débat sur la mise en oeuvre de ces propositions pourrait utilement avoir lieu avec les acteurs concernés intervenant sur le terrain. Car la question n'est pas close et pour moi, une des meilleures manières de lutter contre l'immigration illégale et les filières clandestines est de favoriser – tout en maîtrisant les flux – l'immigration légale. En effet, quand on ferme la porte à l'immigration légale, on favorise l'immigration illégale.
Nous devons continuer à travailler. La naturalisation est une piste, notamment pour nos anciens qui le souhaitent. Mais c'est aussi une piste pour l'immigration d'aujourd'hui et celle de demain. Car dans quelques années, nous aurons à nous préoccuper d'autres immigrés âgés, qui seront sans doute bien différents de ceux d'aujourd'hui.
En conclusion, je me félicite du travail accompli à un bon rythme par cette mission, par le rapporteur et le président. Je crois que nous pouvons en être fiers.