Je tenais moi aussi à souligner la qualité de ce rapport et le travail qui a été accompli. Ces six mois ont été pour nous très formateurs. Quelles que soient nos idées sur la question, quelle que soit notre histoire politique, nous nous sommes retrouvés sur les constats. J'espère que nous nous retrouverons sur les conclusions.
Je voudrais par ailleurs insister sur la grande honnêteté du rapport et sur sa fidélité par rapport aux débats que nous avons eus. Les quatre-vingt-deux propositions auxquelles il a abouti tiennent compte à la fois de l'histoire de l'immigration, de l'importance du devoir de mémoire, des problèmes liés au vieillissement et de la façon dont ces personnes âgées immigrées peuvent s'insérer dans notre société. Celles-ci, nous l'avons compris, sont indissolublement liées à notre histoire nationale et la plupart d'entre elles ont la volonté de rester en France – ou, du moins, de faire des allers et retours entre leur pays d'origine et la France.
Je n'ai pas de question particulière à poser, mais je formule le voeu que notre rapport ne reste pas lettre morte. Comme nous nous y sommes engagés, nous allons le présenter sur nos territoires, et vérifier que ses préconisations sont bien suivies d'effets. Il faut dire que nous sommes très attendus par les associations et par toutes les personnes qui ont suivi nos travaux. Si les préconisations de ce rapport se concrétisent, nous aurons réussi et contribué à écrire un beau moment de notre histoire.
Bien entendu, je voterai ce rapport.