Un autre titre aurait mieux exprimé le souci qualitatif manifesté dans le rapport.
Le coût par élève dans nos lycées est supérieur de 31 % à celui constaté dans d'autres pays. Ce taux distingue-t-il entre enseignement général et enseignement professionnel, où les moyens méritent d'être affinés ? L'enseignement en France tient encore à certaines options, telles le latin, le grec et la philosophie, qui peuvent coûter cher mais qui font aussi notre spécificité culturelle.
Qui, selon vous, a le pouvoir à l'éducation nationale ? À ce propos, j'attire votre attention sur le mouvement « Mutez-nous » qui dénonce l'embauche d'enseignants sur liste complémentaire, qui n'ont donc pas été diplômés, au détriment de personnes qui demandent des mutations et ne les obtiennent pas. Cela signale-t-il un fort pouvoir syndical ? Cela signifie-t-il que le traitement intervient au niveau de l'administration centrale et qu'il y a lieu de procéder à une décentralisation des pouvoirs au sein de l'éducation nationale ? Cela explique-t-il les rigidités constatées ?