En ce qui concerne le problème du démantèlement, notre commission a auditionné hier M. Pierre-Franck Chevet, président de l'ASN : il a indiqué que le temps qui s'écoulerait entre la date de la construction d'une centrale et la fin de son démantèlement serait de l'ordre d'un siècle. Par conséquent, si la durée de fonctionnement d'une centrale est prolongée jusqu'à 50 voire 60 ans, cela signifie que son démantèlement prendra environ 40 ans. L'exemple de Brennilis est effectivement inquiétant.
Je reviens sur le MOX : le MOX usé a effectivement vocation à être dans le projet Cigéo, mais pas le MOX utilisé dans 22 réacteurs actuellement.