Vous avez raison de vouloir faciliter le recours au droit de préemption qui n'est pas assez utilisé notamment en raison de son coût élevé. J'ai proposé, sous la précédente législature, d'autoriser les communes à exercer une sous-location au cours des deux ans au terme desquels le maire devra avoir rétrocédé le fonds, et ce de manière à éviter un rideau fermé en plein centre ville.
Il conviendrait de cibler davantage le FISAC sur le commerçant plutôt que de l'utiliser à la restauration de monuments. Le vrai problème de ce fonds, toutefois, n'est-il pas son budget, qui a commencé de baisser depuis plusieurs années ?
Par ailleurs, pourquoi les commerçants ne recevraient-ils pas une formation au même titre que les artisans, notamment en matière de comptabilité, de technique de vente ou de communication ? Quant à l'encadrement des baux, c'est un vrai sujet dont l'échec se traduit par la désertification des centres villes.
Enfin, madame la ministre, je vous ai invité au groupe d'études « Commerce et artisanat », que j'ai l'honneur de présider et qui réunit 120 députés. C'est avec plaisir que nous vous y recevrions au mois de septembre ou d'octobre.