Monsieur Goldberg, je conçois la région comme un chef d'orchestre qui fait travailler les acteurs les plus dynamiques. Or qui est dynamique aujourd'hui, les EPF départementaux ou l'EPF régional ? De ce point de vue, permettez-moi de contester à mon tour vos chiffres. La question n'est pas de savoir qui construit puisque l'établissement foncier a vocation non pas à construire, mais à libérer du foncier pour permettre de construire. Les vrais chiffres, je les répète : 6 842 logements par million d'habitants pour l'EPF d'Île-de-France contre 14 463, soit plus du double, pour les EPF départementaux. Ce qui confirme la nécessité, très bien expliquée par Patrick Ollier, d'être sur le terrain, à proximité, pour libérer du foncier : dès qu'un terrain se libère, on s'en empare.