Le rapport de Claude Revel avait mis en évidence notre insuffisante implication dans la définition des normes sociales et environnementales et notre insuffisante détermination à les faire reprendre par les organisations internationales. Il nous faudra très certainement réinvestir les lieux où se préparent les futures normes qui seront appliquées dans le commerce international, pour nous donner les moyens de pousser le volet environnemental et social et apporter de la valeur ajoutée à notre industrie et nos produits.
Les régions se voient souvent reprocher, en effet, de trop peu consommer les crédits européens. C'est là un point qui recèle des marges de progrès et sur lequel il faudra mettre l'accent. Puisque l'on veut faire de ces régions à la fois les pilotes des actions de proximité mais aussi les stratèges à l'international, les financements européens devront forcément être captés au niveau de cet échelon local, qui est le plus pertinent en termes d'efficacité sur le terrain.