Intervention de Jeanine Dubié

Réunion du 3 juillet 2013 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Comme André Chassaigne, je salue l'effort des responsables départementaux de La Poste pour tenir les élus informés de certaines restructurations. Cela permet parfois de désamorcer des situations qui pourraient devenir conflictuelles.

Nous avons tous constaté des changements considérables au sein des agences grâce à la prise en charge différenciée en fonction du type d'opération et à la réduction des temps d'attente au guichet. Cependant, pour faire face à l'évolution des modes de communication, La Poste a procédé à des restructurations parfois brutales pour les salariés. À la suite de plusieurs drames humains, elle a pris des mesures personnalisées pour détecter les salariés en situation de fragilité et a signé un accord avec les syndicats. Malgré ces mesures, le malaise ne semble pas endigué. Comment comptez-vous renforcer et améliorer le dialogue social et le concilier avec votre stratégie d'adaptation à la révolution numérique ?

Comment évoluera, selon vous, la présence de La Poste dans les territoires ruraux dans les cinq à dix prochaines années ? Dans le cadre du contrat de présence territoriale, La Poste a bénéficié de l'exonération partielle de la contribution économique territoriale (CET) à hauteur de 170 millions d'euros en 2012, mais le taux de cette exonération pourrait évoluer en 2014. En période de contraintes budgétaires fortes et de réduction des exonérations, la réduction de l'exonération pourrait-elle affecter votre contribution à l'aménagement du territoire ?

S'agissant des missions de service universel, les objectifs de qualité ont été revus à la hausse. Vos gains de productivité seront-ils suffisants pour y parvenir ? Faut-il s'attendre à une augmentation des tarifs ou à une baisse de la qualité ?

Sur le plan de l'accessibilité bancaire, La Banque Postale accompagne la clientèle fragile, participe à la lutte contre le surendettement et à la promotion du microcrédit, s'engage à ne jamais lier une carte de crédit à une carte de fidélité, n'accorde jamais de crédit sur un lieu de vente et propose un crédit renouvelable responsable comportant une part d'amortissable : toutes ces dispositions correspondent à des amendements déposés sur le projet de loi sur la consommation que nous avons examiné la semaine dernière. Quelle est votre expérience sur tous ces points ?

Enfin, pouvez-vous faire le point sur votre nouvelle activité bancaire auprès des collectivités locales, tant au niveau de la gamme des produits que de leur commercialisation ?

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