La France a également pris des dispositions pour assurer la protection des bâtiments égyptiens.
Votre question porte, au-delà de ces considérations de sécurité, sur la situation égyptienne. Comment la résumer en un mot ? La réalité, ce sont les violences, et l'urgence c'est, au contraire, le rassemblement. C'est autour de ces deux idées que la France a rappelé sa disponibilité.
Concernant les violences, vous l'avez rappelé, plus de cinquante morts ont été recensés lundi. Il faut qu'il y ait une enquête ; ces violences sont inacceptables. De l'autre côté, l'appel au soulèvement l'est tout autant. Le rassemblement, c'est ce que nous demandons à chacun, en particulier au nouveau président, au Gouvernement, de façon que les élections soient rapidement organisées et qu'on retrouve un chemin démocratique. Voilà ce qui est conforme à la tradition de la France.
J'ai fait connaître aux nouvelles autorités égyptiennes, en particulier au ministre des affaires étrangères, notre disponibilité et j'ai l'intention de prendre contact, ainsi que le Président de la République me l'a demandé, avec le nouveau président égyptien.
Ces deux thèmes – refus de la violence, nécessité du rassemblement – sont conformes à la fois à la tradition de la France et aux intérêts supérieurs de l'Égypte qui, comme vous l'avez rappelé, est un grand pays dont il faut assurer autant que possible la stabilisation.