Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, madame la rapporteure, mesdames et messieurs les députés, le texte que nous examinons aujourd'hui paraît très technique. Il comporte en réalité des applications très concrètes pour des centaines d'enfants particulièrement fragiles. En effet, la reconnaissance comme pupille de l'État d'un enfant orphelin ou d'un enfant dont les parents ne sont pas en mesure d'exercer leur responsabilité lui ouvre la possibilité d'être adopté. C'est donc un moment particulièrement décisif, le lien avec sa vie précédente étant soit préservé, soit au contraire coupé, ce qui lui permet de se construire hors du champ de sa famille naturelle grâce à une adoption plénière.