La rencontre entre le législateur et l'histoire scientifique permise par notre présente discussion montre – et je m'en réjouis – une compréhension plus exacte et plus apaisée du rôle de chacun.
L'intérêt de la commémoration à laquelle nous entendons convier la nation par ce vote serait, au demeurant, singulièrement amoindri si elle se présentait comme une suite d'actions stéréotypées, contraignantes ou comme un hommage obligé.
Cette date ne viendra pas davantage alourdir le calendrier commémoratif officiel. Il reviendra à chacun des acteurs – enseignants, associations, élus – qui auront à intervenir dans l'organisation des initiatives appelées par ce texte de faire preuve de l'inventivité et de la sensibilité indispensables pour que l'hommage rendu ait toute sa valeur pédagogique. À cet égard, il semble acquis que cette journée nationale ne pourra prendre sa pleine dimension que si nous sommes en capacité de favoriser un réel investissement de la jeunesse de notre pays dans le cadre de l'institution scolaire – vous l'avez dit, monsieur le ministre.
Vous l'aurez compris, monsieur le ministre : comme l'a indiqué mon collègue et ami Francis Hillmeyer, le groupe UDI votera sans réserve cette proposition de loi qui fait l'unanimité sur l'ensemble des bancs de cette assemblée. Je regrette toutefois les propos de notre collègue Candelier, et je m'interroge sur l'absence du groupe écologiste qui n'a pas pris part à cette discussion.