Intervention de Jean-Pierre Le Roch

Séance en hémicycle du 9 juillet 2013 à 21h45
Instauration du 27 mai comme journée nationale de la résistance — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Le Roch :

Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, cette proposition de loi relative à l'instauration du 27 mai comme journée nationale de la Résistance vise à assurer la continuité de la mémoire collective au moment où les grands témoins de cette période nous quittent peu à peu.

La réunion de la rue du Four du 27 mai 1943 permit d'unir, au sein du Conseil national de la Résistance et sous la présidence de Jean Moulin, huit mouvements de Résistance, six tendances politiques et deux syndicats ouvriers face à « la dictature de Vichy, ses hommes, ses symboles, ses prolongements ». Ils ont su dépasser leurs divergences pour faire d'une coalition de rejet, une alliance élaborant le programme fondateur d'un nouveau modèle de société.

Adopté à l'unanimité en mars 1944, il vise à instaurer un « ordre social plus juste » par la reconnaissance de droits nouveaux : droit à l'emploi, à la liberté syndicale, à la sécurité sociale, à la retraite, égalité d'accès à l'enseignement et à la culture pour tous. Ces droits constituent dorénavant notre héritage, pivot de notre ordre juridique comme de notre ordre social. Cette proposition de journée nationale de la Résistance rend hommage à l'union pour le salut de la France ainsi qu'à l'affirmation de la dimension fraternelle et égalitaire de notre République qu'a portée la Résistance. Elle invite à transmettre aux générations futures les histoires de ces femmes et de ces hommes qui ont, dans une période sombre, écrit l'histoire avec un grand H.

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