Intervention de Jean Launay

Réunion du 2 juillet 2013 à 17h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Launay :

Ainsi que vous l'avez souligné, au-delà des simples raisons financières, la coopération en matière d'armement s'inscrit également dans une perspective politique : il convient en effet d'éviter tout réflexe de repli national. Au-delà de simples économies, c'est la recherche d'une plus grande efficacité dans les programmes qui est en jeu, avec la nécessité de trouver des convergences et des partenaires qui soient sur la même ligne de volonté et de pragmatisme.

Je souhaiterais vous interroger sur l'articulation du cadre institutionnel, c'est-à-dire entre l'OCCAR et l'AED : cette dernière regroupe l'ensemble des partenaires européens, ce qui n'est pas le cas de la première.

Etant président du groupe d'amitié France-Pologne, je souhaitais également vous entendre sur le cas de la Pologne qui n'est pas membre de l'OCCAR. Y a-t-il des raisons à cette absence de participation ?

En matière de coopération avec les Britanniques, les accords de Lancaster House ont été structurants. Qu'est ce qui a conduit, dans le dossier du missile anti-navire léger (ANL), à une accélération de la décision française ? Ce choix a-t-il été de nature à conforter les accords passés avec les Britanniques ?

L'hélicoptère NH 90 est un succès, commandé par beaucoup de pays. Mais le grand nombre de versions différentes atténue la portée et l'efficacité de ce programme. N'est-il pas contreproductif, sur les plans financier, opérationnel et commercial, de vouloir prendre en compte toutes les spécificités réclamées par les divers utilisateurs ? Le NH 90 est-il un contre-exemple ?

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