Je partage complètement le point de vue de M. Rémond sur le rôle de l'OCCAr et la différence entre l'OCCAr et l'agence. En effet, l'arrangement que nous avons convenu entre l'OCCAr et l'agence date d'une année seulement et nous devons attendre encore un peu pour procéder à une évaluation. Concernant les coûts comparatifs entre les programmes réalisés en coopération et ceux qui ne sont pas réalisés en coopération, je prendrai l'exemple du C17 américain pour le comparer à l'A400 M. Le programme américain a connu les mêmes délais et les mêmes dérives de coûts. Nous sommes dans des domaines où la maîtrise des coûts n'est pas évidente.
À propos du porte-avions, le projet est resté au niveau de l'écriture. Là où la coopération avec les Britanniques a été la plus problématique, c'est plutôt sur la permanence du groupe aéronaval à la mer et sur le fait que cela supposait d'avoir la même technologie de porte-avions – technologie verticale ou catapulte. À partir du moment où les Britanniques n'ont pas retenu la même technologie, la France a considéré que cela contrevenait au traité de Lancaster House.