Intervention de Marie-Béatrice Levaux

Réunion du 25 juin 2013 à 17h30
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Marie-Béatrice Levaux :

Comme ma collègue de l'UNA, je pense que les troubles musculo squelettiques posent un vrai problème.

J'observe que la pression subie par les salariés est plus grande quand ils assurent une activité prestée en fonction d'un certain nombre d'obligations issues de financeurs publics. C'est plus rare chez nous, même si certaines de nos actions sont intermédiées par les financements publics. Cela dit, nous travaillons aussi beaucoup sur les restes à charge. Il faut savoir qu'aujourd'hui, une personne âgée qui a accès à l'APA devra débourser entre 1 000 et 1 200 euros si elle veut rester à domicile. De la même façon, les parents employeurs d'une assistante maternelle doivent supporter un reste à charge qui a notablement augmenté.

Mais revenons à l'évolution des risques au cours de ces dernières années. Nous nous sommes aperçus qu'une femme qui ne fait que du ménage ou qui ne fait que de la garde d'enfant se trouve dans une situation à risque. Nous nous intéressons donc de plus près maintenant à la polyvalence d'activité : une salariée peut, par exemple, s'occuper d'une personne âgée le midi et au moment du coucher, et assurer, sur un même territoire, du périscolaire ou des activités ménagères. Cette polyvalence d'activité pose d'autres problèmes en matière de qualification, mais elle évite la répétition de gestes et de situations qui entraîne des risques professionnels plus importants.

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