Intervention de Philip Cordery

Réunion du 3 juillet 2013 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

J'en viens au Conseil européen, dont je me félicite du contenu en tant qu'ancien rapporteur sur l'entrée de la Croatie dans l'Union et sur l'emploi des jeunes. Cela fait du bien de voir des réalisations concrètes résulter d'un tel sommet, alors que, trop souvent, les réunions du Conseil européen ont été l'occasion d'annoncer de mauvaises nouvelles. Ces 6 milliards d'euros destinés à l'emploi des jeunes vont avoir un réel impact sur la vie quotidienne de nos concitoyens, et montrent que la réorientation voulue par le Président de la République est en marche.

De même, je vous remercie, monsieur le ministre, d'avoir au cours de votre présentation mis en valeur les résultats de ce Conseil. Nous devons le répéter : l'Europe, c'est aussi des réalisations concrètes telles que les prêts de la BEI aux jeunes créateurs d'entreprise ou la stratégie Europe 2020.

Quels sont les projets du Gouvernement en matière d'application, en France, de l'initiative pour l'emploi des jeunes ? Le décaissement doit bénéficier aux régions de l'Union européenne où le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25 %. Mais est-il nécessaire de raisonner en terme de circonscription administrative régionale, alors qu'une même région peut recouvrir des situations très différentes ? Ainsi, bien qu'un département comme la Seine-Saint-Denis connaisse un taux de chômage des jeunes bien supérieur à 25 %, l'Île-de-France dans son entier n'est pas éligible. Vous avez évoqué l'autonomie dont chaque État pouvait bénéficier dans l'application de ce plan : si nous voulons toucher les populations qui en ont le plus besoin, ne faudrait-il pas modifier les critères d'attribution ?

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