Je suis élu d'un milieu très rural et j'ai assisté au développement de centres de loisirs très prisés par les parents. Enfant, j'allais en colo. Mes petites filles fréquentent le centre de loisirs. Elles y allaient d'abord pendant les vacances intermédiaires. Elles y vont à présent même pendant les vacances d'été. Elles apprécient particulièrement les courts séjours que ces centres organisent en bord de mer ou en montagne. Cette formule correspond bien aux besoins et aux attentes des enfants. En revanche, les initiatives prises par une communauté de commune de 10 000 habitants d'offrir aux jeunes plus âgés des séjours collectifs, peu couteux pour les parents, ont eu peu de succès. Huit adolescents sont partis la première année et dix la seconde. Les séjours collectifs de vacances ne leur plaisent pas. Quant aux classes de découvertes, je constate, en tant que président d'un établissement public de coopération culturelle, celui du Pont du Gard, qui reçoit 7 000 enfants par an, que les parents ne peuvent pas financer à la fois des séjours de vacances et ceux organisés par les écoles et les collèges. Les collectivités doivent leur apporter leur aide. Certaines font plus d'efforts que d'autres. La région Languedoc-Roussillon n'a pas mis en place d'aide spécifique comme la région Rhône-Alpes mais c'est le cas de nombreux départements.