Il serait intéressant de savoir pourquoi ce dispositif de double affichage n'a pas perduré. En Nouvelle-Calédonie, on rencontre exactement ce type de problème : comme l'illustrait un reportage récent, des tomates produites localement étaient vendues 255 francs CFP en périphérie de l'agglomération par le producteur lui-même, et 650 francs CFP dans le supermarché voisin ! La différence entre les prix modestes offerts au producteur et les tarifs prohibitifs appliqués au consommateur en grande surface crée non seulement un mécontentement au sein de la population mais aussi une frustration et une incompréhension de la part des producteurs.
C'est pourquoi si cet amendement ne peut être adopté en l'état, je souhaite, moi aussi, qu'il soit retravaillé en vue de son adoption en séance publique.