Vous montrez que le manichéisme n'a pas lieu d'être : il ne faut donc pas faire siennes sans réfléchir les analyses du camp occidental.
En effet, les sanctions ont surtout pour effet de renforcer les oppositions à ce camp, même si elles restent un argument. Or on n'a jamais réussi à abattre un peuple par ce seul moyen. Si des relations ne sont pas possibles avec certains pays, il est possible d'ouvrir des brèches avec d'autres.
Quelles propositions pourrait faire la France dans le contexte que vous venez d'évoquer, sachant qu'elle ne peut se déjuger vis-à-vis de ses alliés ? Devrait-elle intervenir dans le cadre de la conférence de « Genève II » qui semble mal partie ou à une autre occasion ? Serait-ce par le truchement du conflit syrien ou par la voie diplomatique – sans pour autant se départir d'une opposition au nucléaire militaire iranien ?