Merci à nos trois intervenants.
Les députés du groupe UMP, ceux de la Commission du développement durable comme le président Christian Jacob, souhaitent réaffirmer leur attachement à nos agriculteurs et à notre agriculture – entendue au sens large – pour sa fonction nourricière, la qualité et la quantité de ses produits et son rôle dans l'aménagement du territoire et dans l'entretien de nos territoires. Et n'oublions pas que, sans elle, il n'y aurait pas d'industrie agroalimentaire française.
Monsieur le président de Sofiprotéol, vous savez que les biocarburants n'ont pas bonne presse, y compris dans cette maison. Dernièrement, un débat a eu lieu autour de la notion d'agrocarburant et de biocarburant. Nous sommes très heureux d'avoir contribué à maintenir la situation actuelle. Nous en sommes à 7 % de biodiesel. Est-ce un objectif, un plafond, un plancher, compte tenu de ce contexte ?
Par ailleurs, nous entendons bien profiter de votre présence pour vous parler de la réforme de la PAC et de l'accord tripartite passé entre la Commission, le Parlement européen et le Conseil des ministres de l'Union européenne. Quels seront pour vous les grands enjeux de la déclinaison française de cet accord à trois ?
Au-delà, que pensez-vous des négociations qui viennent de débuter sur l'accord transatlantique entre l'Union européenne et les Etats-Unis ? Est-ce qu'on n'en a pas fait un peu trop pour l'exception culturelle ?
Partagez-vous la vision de Momagri – Mouvement pour une organisation mondiale de l'agriculture – qui propose des mécanismes contracycliques afin de garantir un revenu aux agriculteurs en cas de baisse des prix, avec un prix plancher et un prix plafond, et des prix par grandes régions du monde ?
Quel est le point de vue de la profession sur l'expérimentation de l'affichage environnemental ?
Nos agriculteurs sont-ils prêts à la fin des quotas ? Je pense aussi bien aux quotas laitiers qu'aux quotas viticoles, dont on parle moins.
Seriez-vous favorable à ce que la France applique la majoration facultative des 5 % pour les zones défavorisées ?
Enfin, que pensez-vous de la surprime aux cinquante premiers hectares, qui ressort des négociations européennes ?