Monsieur le président, les grands principes de la nouvelle PAC viennent d'être validés pour la période 2014-2020. Tout le monde semble s'accorder sur la nécessité de recentrer les aides sur l'élevage et l'agriculture de montagne. Cela dit, je m'inquiète à propos de la mise en oeuvre de deux mesures.
Sur la convergence : le principe adopté pour tous les agriculteurs doit être le même ; ils devront recevoir les mêmes aides de base dans un temps donné. Cependant, Bruxelles souhaite étaler ce rééquilibrage dans le temps. Mais les agriculteurs de montagne, qui vont percevoir une aide de base faible, ont besoin d'un rattrapage rapide, pour pouvoir vivre dignement.
Sur le verdissement : l'indemnité compensatrice de handicap naturel est destinée à compenser les contraintes environnementales. Le principe d'un forfait national à atteindre est cependant acté. Ainsi, 30 % des aides versées par la PAC sont conditionnées au respect des normes environnementales. La FNSEA souhaite que ces aides soient proportionnelles au paiement de l'aide de base. Nos agriculteurs de montagne, moins bien lotis en aide de base, recevraient une part moindre et seraient donc pénalisés.
Monsieur le président, comment pensez-vous répondre aux inquiétudes des petits agriculteurs de moyenne montagne ?