Sofiprotéol a annoncé un projet de réorganisation, justifié par le contexte défavorable du marché du biocarburant. L'entreprise prévoit de fermer deux unités de production du biodiesel et une unité de trituration, et de fusionner deux de ses filiales. Cela fait peser un doute sur l'avenir des biocarburants dans notre pays. Or ceux-ci, en particulier les biocarburants de deuxième génération, sont importants pour notre indépendance énergétique. Ils constituent par ailleurs une source d'emploi, notamment dans les territoires ruraux. Pouvez-vous nous rassurer sur le développement de ces filières dans notre pays ?
Pour autant, vous nous avez parlé de la forte croissance de Sofiprotéol. Mais aujourd'hui, pour faire de la croissance, il faut innover. Quelle est donc la part de votre chiffre d'affaires que vous consacrez à l'innovation ?