Il s'agit d'un très bon rapport, qui propose des solutions efficaces. Nous avons aujourd'hui une obligation de résultat pour l'avenir de la filière et des producteurs.
Une juste rémunération des différents acteurs est nécessaire. L'accord du 3 mai 2011 entre agriculteurs, industriels et distributeurs sur la réouverture de négociations commerciales en cas de variations du prix de l'alimentation animale reposait sur le volontariat. Les industriels ont demandé leur part de la hausse des prix de 25 euros décidée récemment. En l'absence de solidarité des différents acteurs de la filière, les producteurs auront en effet des difficultés pour peser face aux distributeurs. Le projet de loi sur la consommation prévoit une clause de renégociation en cas de fortes variations des prix des matières premières agricoles. Il est prévu que la liste des secteurs concernés, qui inclura les produits laitiers, sera précisée par décret. Il est nécessaire que les éleveurs soient justement rétribués mais rien n'est garanti pour l'instant. La solidarité de la filière est nécessaire.