Je félicite à mon tour mes deux collègues pour leur excellent rapport. Je note qu'Yves Fromion a parlé de « vétusté » au sujet du MCO aéronautique. On sait que les coûts liés au MCO ont pris des proportions importantes puisqu'ils représentent, en matière aéronautique, plus des deux-tiers du coût d'un aéronef. Je souhaiterais obtenir quelques précisions sur la structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (SIMMAD), créée il y a une dizaine d'années. Celle-ci a apporté en termes d'expertise une réelle plus-value et est aujourd'hui localisée auprès des industriels et du commandement du soutien des forces aériennes (CSFA). Cette synergie a créé les conditions d'une réelle efficience et d'une maîtrise des coûts. Toutefois, les acteurs du MCO sont désormais dans l'attente des évolutions annoncées par le ministère de la Défense. Pensez-vous, comme moi, que le MCO aéronautique a fait ses preuves et démontré toute son efficience ? Par ailleurs, s'agissant des frégates FREMM, les interlocuteurs de DCNS que j'ai rencontrés récemment m'ont fait part de leur crainte face aux chiffres annoncés, qui varient entre huit et onze frégates alors que le ministre de la Défense s'était, semble-t-il, engagé sur le chiffre de onze frégates.