Lors de la création de la SIMMAD, tout le monde n'était pas convaincu de l'intérêt de cette nouvelle structure car elle rompait avec une habitude ancestrale où les limites entre les armées et « l'arsenal » étaient très claires. On a pourtant tenté de mettre en place une gestion plus intelligente, en rapprochant l'industrie et les opérateurs militaires dans une articulation qui produit une meilleure cohérence et répartition des tâches. C'est un jeu « gagnant-gagnant » pour les deux parties, qui permet en outre aux armées d'acquérir une réelle expérience dans la gestion des coûts. Je note d'ailleurs que personne ne songe plus à revenir sur cette organisation qui a fait ses preuves, même s'il est bien sûr toujours possible de l'améliorer.