Dans notre rapport d'information, nous disons le plus grand bien de la SIMMAD, du service de soutien de la flotte (SSF) et de la structure intégrée pour le maintien en condition opérationnelle du matériel terrestre (SIMMT). Leurs résultats sont très positifs, même si des marges de progression demeurent possibles, notamment en matière de partenariat avec les PME. Pour ce qui concerne les FREMM, le ministre de la Défense s'est bien engagé sur un chiffre de onze. Aujourd'hui, le sujet qui est posé est celui du rythme des livraisons. Certains, au ministère de la Défense, ont d'abord tenté de faire valoir le chiffre de huit ou de huit plus trois, ou bien de prévoir la production d'une FREMM tous les 18 mois. Dans ce dernier cas, il faut être bien conscient que cela entraînerait un plan social chez DCNS qui concernerait 350 à 400 personnes à Lorient et 600 à 700 personnes dans la sous-traitance. Il n'en demeure pas moins que DCNS et la marine nationale ont travaillé pour construire un scénario fiable, tant industriellement qu'économiquement. Il existe également des discussions sur les successeurs des frégates Lafayette, dites frégates de taille intermédiaire (FTI). Ce sujet concerne la marine nationale mais comporte également un volet exportations. En effet, les FREMM, d'environ 7 500 tonnes, coûtent entre 600 et 800 millions d'euros tandis que les FTI, d'environ 4 000 tonnes, coûtent seulement de 400 à 450 millions d'euros. Il est donc clair que le programme FTI, que j'appelle de mes voeux, comporte un potentiel à l'exportation beaucoup plus important.