Intervention de Bernard Deflesselles

Réunion du 10 juillet 2013 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Le retour d'expérience des dernières opérations extérieures, notamment Serval, nous est particulièrement utile dans l'optique de la discussion de la prochaine loi de programmation militaire.

Lorsque l'on compare les prévisions financières de l'actuelle LPM et les budgets alloués chaque année, il ne faut pas se limiter à une comparaison en valeur absolue, mais aussi les apprécier en valeur relative : on s'aperçoit alors qu'il ne s'agit pas d'un écart considérable en pourcentage. Il faut aussi comparer cet écart à celui qu'on a connu pour d'autres périodes de programmation : l'écart était bien plus considérable pour la loi de programmation militaire 1997-2002.

Vous avez passé en revue les principaux programmes d'armement. Mais quels sont, selon vous, les trois ou quatre priorités absolues que la prochaine loi de programmation militaire devra sanctuariser ?

S'agissant de l'Agence européenne de défense, son rôle est certainement à revisiter, et il faut s'interroger sur les perspectives qu'elle offre. Mais avec le relatif désengagement des États-Unis de l'OTAN, n'y a-t-il pas une opportunité pour développer les organes européens de défense au sein d'une Alliance atlantique rééquilibrée ?

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