L'objet du rapport n'était pas de traiter de la stratégie de l'État. Nous avons abordé ce sujet à la marge en évoquant les enjeux, dont l'évolution de l'actionnariat de DCNS, et réaffirmons dans notre rapport l'importance de la politique industrielle et la nécessaire association du Parlement à la définition de cette politique.
Je me suis personnellement enquis du moral de l'armée de terre auprès des officiers de Saint-Cyr Coëtquidan et j'ai senti certes un malaise mais également de la combativité. Le rapport confirme l'importance du programme Scorpion. J'espère que le « prisme marine » n'est pas réducteur ; il permet, en l'occurrence, d'illustrer au regard de différents programmes de l'action de l'État en mer et de leurs décalages, dont le coût est encore inconnu, la nécessité de l'amélioration du dialogue entre les différents ministères dont ils relèvent.