Je rappelle que nous avions, dans un précédent rapport de 2010, évalué à 130 millions d'euros le surcoût annuel de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, hors dépenses supplémentaires du budget commun des opérations.
Je m'interroge sur la notion de « capacité d'entrer en premier » qui me semble dépendre de capacités apportées par un soutien allié, qu'il s'agisse de la logistique, du renseignement, de la surveillance du théâtre, autant de lacunes que le rapport met certainement en évidence. Il me semble important de dire ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire.
La politique menée par la DGA depuis quelques décennies ne devrait-elle pas, plutôt que de procéder pour des raisons budgétaires au décalage, et donc à l'allongement, de certains programmes, de s'orienter vers une simplification et une réduction du nombre de spécifications et sortir ainsi de la religion de l'exemplaire unique, laquelle ne correspond pas toujours au besoin véritable et pose d'importants problèmes de MCO ?