Je vous remercie, monsieur le président, de la précision et de la franchise de votre exposé.
La perte sèche des dividendes de la SNCF qui ne seraient plus reversés à RFF sera-t-elle compensée par l'augmentation des péages – vous avez-vous même souligné que le niveau atteint rendait impossible une telle solution –, par des subventions supplémentaires ou par d'autres ressources et, si oui, lesquelles ?
Vous avez évalué à 10 % le coût des dysfonctionnements et à 2 % les gains de productivité sur cinq ans : dans quels domaines ces gains seraient-ils réalisables ?
Votre prédécesseur a justifié le maintien du système ferroviaire français actuel par le fait que l'apparition de RFF a permis de mieux maîtriser les coûts de fonctionnement. Si c'est vrai, avez-vous évalué l'apport de RFF en la matière ? Comment peut-on s'assurer que l'intégration ne se traduira par une augmentation de ces coûts ?