Le déficit annuel de RFF s'élève-t-il à 1,5 milliard ou à 3 milliards d'euros ? Les deux chiffres circulent.
S'agissant des 1,5 milliard d'euros d'économies attendu de la réforme, seulement la moitié sera liée à la nouvelle organisation puisque 500 millions proviendront de l'abandon par l'État de ses dividendes. Quant à l'augmentation de la productivité, puisque vous avez souligné que toute entreprise était susceptible de réaliser des gains de 2 %, RFF serait capable d'atteindre cet objectif indépendamment de la réforme.
Où en seraient, d'après vous, le réseau ferroviaire et la dette s'il n'y avait pas eu de scission de la société historique ? Aborderait-on différemment aujourd'hui l'avenir du système ferroviaire français, au regard notamment du droit européen ?
Vous avez rappelé les contraintes en termes de concurrence imposées par l'Europe : comment les acteurs sociaux réagissent-ils à vos arguments en la matière ? Quelle est la nature du dialogue au sein de l'entreprise ?
Enfin, la nouvelle organisation changera-t-elle quoi que ce soit à l'actuelle logique de développement du fret ?