Intervention de Laurent Furst

Réunion du 10 juillet 2013 à 16h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Une partie des économies de RFF proviendra d'une baisse des recettes de l'État : est-il imaginable que l'État accepte longtemps un tel sacrifice dans le contexte actuel de contrainte budgétaire ?

Vous avez également évoqué, monsieur le président, l'amélioration de la productivité, propos qui ne pourront qu'être urticants dans certains milieux. Il n'en est pas moins vrai que la raison principale pour laquelle le système ferroviaire français est en situation de sous-investissement structurel depuis de trop nombreuses années, c'est qu'il consacre une part importante de ses recettes au paiement de dépenses structurelles excessives si on les compare à celles d'autres systèmes ferroviaires. Telle est la réalité, que l'on n'ose pas exprimer de crainte de provoquer des réactions lourdes de conséquences – une crainte que le député de base que je suis ne saurait partager.

Le statut des salariés de RFF rejoindra-t-il celui des cheminots de la SNCF ? Si tel était le cas, le surcoût engendré contredirait la volonté affichée de faire des économies.

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